Cette activité de profession libérale, rattachée à son domicile privé, ne figure à aucun moment dans la déclaration d’intérêt de Jeannette Bougrab, mise en ligne sur le site du gouvernement le 21 avril dernier. Conformément aux efforts de transparence affichés par le Premier ministre François Fillon.
Nous avons sollicité Jeannette Bougrab sur la nature de ses activités. Elle a précisé que son enregistrement en profession libérale était destiné à proposer des prestations d’avocats, et qu’elle avait entrepris cette démarche à une période où elle ne pensait pas arriver au gouvernement. C’est-à-dire peu après l’annonce de son départ de la présidence de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), dans le courant de l’été 2010.
Selon elle, depuis son inscription au 1er octobre 2010, « aucun revenu n’a été perçu » en association avec cette activité libérale. Cependant, après son arrivée au gouvernement, elle n’a pas demandé à être radiée. « Je sortirai de la vie politique l’an prochain » ajoute-t-elle en guise d’explication.
Dans un passé récent, en marge de ses activités dans le public, Jeannette Bougrab a exercé comme consultante dans le privé. En particulier pour l’une des sociétés de Stéphane Courbit, Mangas Gaming, au moment des travaux préparatoires au projet de loi qui autorisera le marché des jeux en ligne (voté le 6 avril 2010).
Photo FlickR ADMICAL
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